Les hiéroglyphes traduisent « veuillez apaiser la douleur, je ferai comme il vous plaira » et la scène représentée s’apparente à de la réflexologie plantaire et palmaire.
On retrouve également une forme de réflexologie en Chine où on parlait de « diagnostic du pied » puis « Tao centre du pied ».
La médecine chinoise a établi depuis longtemps le lien entre les organes et les bienfaits du toucher.
« L’idéogramme pied signifiant : partie du corps qui sauvegarde la santé »
En Asie, des représentations de pieds de Bouddha ou en Inde de Vishnu évoque le rôle du pied dans le traitement des déséquilibres du corps et les moyens pour les traiter.
En Occident, les indiens des tribus Cherokee soignent par des pressions sur les pieds et affirment « nos pieds marchent sur la terre et grâce à cela, notre esprit est relié à l’univers »
La réflexologie moderne date de la fin du 19e siècle. En Europe, des médecins pratiquent déjà une forme de réflexologie ou « massage réflexe ».

Aux USA, les découvertes du Dr Fitzgerald fondent le principe de la réflexologie.
Il développe des points de pression et il établit la théorie que le corps peut être divisé en 10 zones énergétiques imaginaires de la tête aux orteils. Une stimulation de la peau sur une zone aurait des effets sur des glandes ou organes de la même zone. En 1917, il publie « zone therapy » (la thérapie des zones).

En 1926, Eunice Ingham, physiothérapeute, alors assistante du Dr Riley, reprend les théories du Dr Fitzgerald et fait des essais sur des milliers de pieds.
Elle établit une première cartographie où l’ensemble du corps est représenté sur les pieds et également les mains. Elle a parcouru le monde pour présenter les bienfaits de la réflexologie afin de soulager les souffrances.
Elle publie son premier ouvrage « ce que les pieds peuvent raconter ». Elle est considérée comme la mère de la réflexologie et sa méthode est utilisée dans de nombreuses écoles « méthode Ingham ». Son neveu a ensuite pris la relève et a créé l’Institut International de Réflexologie.